top of page
Rechercher

La fête de Saint Georges en Géorgie - Le 23 novembre

  • Photo du rédacteur: SGN06
    SGN06
  • 22 nov.
  • 2 min de lecture

La Géorgie, pays profondément enraciné dans la tradition chrétienne, célèbre deux fois par an l’une de ses fêtes religieuses les plus importantes : la fête de Saint Georges, ou Giorgoba. Parmi ces deux dates, le 23 novembre occupe une place toute particulière, marquant le jour où, selon la tradition chrétienne, Saint Georges fut martyrisé pour sa foi. Ce jour est l’un des plus vénérés dans le calendrier religieux géorgien et reste associé à des cérémonies, des prières, des pèlerinages et des réunions familiales.


Saint Georges : figure sacrée de la nation géorgienne


Saint Georges (Giorgi en géorgien) est depuis des siècles l’un des saints les plus honorés dans le pays.

Il est considéré :


  • comme le protecteur spirituel de la Géorgie,

  • comme un symbole de courage, de justice et d’invincibilité,

  • comme l’un des patrons du royaume depuis le Moyen Âge.


Le 23 novembre : un jour de mémoire et de célébration


Contrairement au 6 mai, date liée au miracle du dragon, le 23 novembre est avant tout une commémoration du martyre de Saint Georges. Selon la tradition ecclésiastique, c’est le jour où il endura la torture et mourut en professant sa foi chrétienne.


En Géorgie, cette date est également un jour férié national, permettant aux fidèles de participer plus activement aux liturgies et aux célébrations familiales.


Comment les Géorgiens célèbrent-ils Giorgoba ?


1. Liturgies et prières dans les églises


Le cœur de la célébration est bien sûr religieux.

Dès le matin, les églises orthodoxes de tout le pays organisent :


  • des messes solennelles,

  • des prières spéciales dédiées à Saint Georges,

  • des processions liturgiques (dans certaines régions).


Le monastère de Samtavro à Mtskheta, où une relique de Saint Georges est conservée, accueille particulièrement de nombreux pèlerins.


2. Pèlerinages vers les lieux sacrés


Beaucoup de fidèles se rendent dans les monastères, les ermitages et les anciennes églises dédiées à Saint Georges.

Parmi les plus visités :


  • l’église de Saint Georges à Kakheti,

  • le monastère de Dzveli Shuamta,

  • les nombreuses petites chapelles rurales consacrées au saint.


Dans certains villages, les pèlerins apportent des cierges, de l’huile et du vin en offrande.


3. Traditions familiales et hospitalité géorgienne


Après l’office religieux, la plupart des familles se réunissent autour d’une grande table traditionnelle.

On prépare souvent :


  • mtsvadi (brochettes géorgiennes),

  • khachapuri,

  • plats régionaux propres à chaque province.


Le tamada, maître du toast, porte des bénédictions spéciales en l’honneur de Saint Georges, demandant protection et réussite pour l’année à venir.


4. Coutumes rurales : bénédictions et rituels


Dans plusieurs villages, subsistent des traditions anciennes :


  • bénédiction du bétail et des récoltes,

  • petites processions locales,

  • chants traditionnels géorgiens mravaljamieri,

  • visites chez des voisins ou des proches portant le nom Giorgi pour leur souhaiter la fête.


5. La fête du prénom : Giorgoba pour les personnes nommées Giorgi


Étant donné que Giorgi est l’un des prénoms les plus répandus en Géorgie, le 23 novembre est également un jour où de nombreuses personnes fêtent leur jour de nom, recevant félicitations et visiteurs.

Importance culturelle et spirituelle


Giorgoba n’est pas seulement une fête religieuse :

elle reflète l’identité nationale géorgienne, où la foi, la famille, la tradition et l’hospitalité s’entremêlent profondément. Le 23 novembre représente un moment où les Géorgiens renouent avec leurs racines spirituelles et historiques, tout en célébrant ensemble l’une des figures les plus inspirantes du christianisme.

 
 
 

Commentaires


bottom of page