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Tbilissi, le 4 octobre — Manifestation, affrontements et arrestations

  • Photo du rédacteur: SGN06
    SGN06
  • 5 oct.
  • 2 min de lecture

Le 4 octobre, une manifestation de grande ampleur organisée dans le centre de Tbilissi s’est terminée par des affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre, entraînant plusieurs arrestations et des blessés.


Dans la soirée, alors que des milliers de manifestants se dirigeaient de l’avenue Roustaveli vers le palais présidentiel d’Orbeliani, la police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule et bloquer la marche.


Blessés et arrestations

Selon le ministère géorgien de l’Intérieur, plusieurs dizaines de personnes ont été blessées lors des affrontements, dont une vingtaine de policiers.

Les forces de l’ordre ont interpellé plusieurs organisateurs et participants, parmi lesquels Paata Burchuladze, leader du mouvement, ainsi que d’autres militants. Une enquête a été ouverte pour « violence et perturbation du fonctionnement des institutions publiques ».


Déclaration du ministère de l’Intérieur :


« L’action des forces de l’ordre a été proportionnée et visait à protéger l’ordre public. Les manifestants avaient été avertis à plusieurs reprises de quitter la zone. »


Réactions de l’opposition et de la société civile :

Les partis d’opposition et plusieurs ONG ont dénoncé un usage « excessif » de la force, estimant que l’opération policière visait à « étouffer la mobilisation citoyenne ». Ils exigent la libération immédiate des personnes arrêtées et l’ouverture d’une enquête indépendante.


Contexte électoral :

La manifestation a eu lieu peu après la publication des résultats préliminaires des élections législatives par la Commission électorale centrale (CEC).

Selon ces données, le parti au pouvoir Rêve géorgien arriverait largement en tête avec environ 80 % des voix, tandis que la participation nationale aurait atteint environ 41 %.

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Des audiences judiciaires sont prévues dans les prochains jours pour les personnes arrêtées. Le ministère de l’Intérieur et les formations d’opposition devraient également tenir de nouvelles conférences de presse.

 
 
 

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